Matériel de snorkeling : le tuba

Rien de plus simple qu’un tuba : un embout et un tube.
Habituez-vous à utiliser un modèle simple, dépourvu de siphon ou de valves permettant l’évacuation « automatique » de l’eau.
Même si certains systèmes sont efficaces, l’apprentissage de l’expulsion de l’eau est important. C’est comme d’apprendre à conduire : le faire avec une boîte de vitesses manuelle ne vous empêchera pas d’utiliser ensuite une boîte automatique.
Les tubas sont souvent légèrement courbés, galbés, pour mieux épouser la forme de la tête. L’embout sera plus souple et agréable en bouche s’il est en silicone.
La partie plate se place entre lèvres et gencives, les deux ergots servent à mordre avec vos dents et à maintenir le tuba en bouche. L’ensemble ne doit vous procurer aucune gêne ou irritation et être assez rigide pour que le coude ne se plie pas, interrompant ainsi le passage de l’air.
Le tube est d’un diamètre suffisant pour vous permettre une inspiration ample et confortable.
L’extrémité du tuba gagne à être colorée et voyante. Lorsque vous êtes allongé sur l’eau, c’est la partie la plus visible pour un autre nageur ou un bateau.
Choisir un tuba revient donc à trouver un compromis entre la taille de l’embout, la longueur et le diamètre du tube. Le tuba est un prolongement de votre système respiratoire.

En surface, un tube long se remplira moins facilement d’eau, mais demandera un effort respiratoire plus important.
Un tube à gros diamètre facilitera la ventilation, mais rendra la manœuvre d’expulsion de l’eau plus difficile.
Le tuba se glisse sous la sangle du masque, ou bien il est maintenu à l’extérieur de celle-ci, par un passant en plastique ou une petite sangle de caoutchouc.

© Emmanuelle Levasseur, Julien Collet