Matériel de snorkeling : la bouée de signalisation

Alors que le motonautisme est de plus en plus en vogue et que les scooters des mers envahissent nos rivages, il est crucial d’assurer au maximum sa visibilité, même lorsque la zone des 300 mètres est dûment signalée.
Le mépris ou l’ignorance des règles de navigation (souvent constatés), l’inconscience de certains pilotes doivent nous inciter à toujours utiliser une bouée de signalisation munie d’un drapeau réglementaire. Comme de boucler sa ceinture de sécurité avant de démarrer sa voiture.

Un petit plomb en guise de mouillage, un moulinet pour régler la longueur du filin, une sangle à velcro pour fixer des équipements.

À l’heure où nous publions ce guide, il n’existe pas de législation précise concernant les randonneurs palmés, nous devons donc nous aligner sur les plongeurs en scaphandre et les chasseurs sous-marins.
Et adopter la bouée de signalisation comme un élément obligatoire de notre équipement.

Arrêtés préfectoraux de juillet et août 1988 :
« Les signaux qui doivent êtres montrés en vue de marquer la présence des plongeurs sont :
Pour les navires : les feux et marques prescrits par le règlement international pour prévenir les abordages en mer, et notamment le pavillon alpha du code international des signaux (pavillon rigide blanc et bleu, d’au moins 0,50 m de dimension verticale et visible sur tout l’horizon).
Pour les plongeurs isolés : le pavillon rouge portant une croix de Saint André blanche ou le pavillon rouge portant une diagonale blanche.
La circulation de tous navires et engins flottants, planches à voile et engins de plage à moteur est interdite (si les conditions de navigation le permettent) dans un rayon de 100 m autour d’un signal marquant la présence des plongeurs. »

Décret du 11 juillet 1990 relatif à l’exercice de la pêche sous-marine de loisir :
« Toute personne pratiquant la pêche sous-marine de loisir doit signaler sa présence au moyen d’une bouée permettant de repérer sa position et dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre des pêches maritimes. »

Vous tirez la bouée à l’aide d’un filin flottant de vingt-cinq mètres maximum. Le filin est fixé à la bouée et se termine par un plomb que vous pouvez poser au fond.
Lorsque vous nagez, vous tenez le plomb à la main ou vous le glissez sous la sangle de votre ceinture. Lorsque vous décidez de vous arrêter sur une zone intéressante, vous posez le plomb au fond et pouvez ensuite évoluer autour de la bouée, en restant à moins de vingt-cinq mètres.
Un petit enrouleur ou un moulinet vous permettra de régler la longueur de votre filin, selon vos désirs.
Votre bouée (ou votre planche) est pour vous comme un sac à dos ! Vous pouvez emporter une foule de choses en randonnée : des fiches d’identification des espèces, un appareil photo, une plaquette de dessin, un étui étanche pour emporter vos clefs (le corps d’une vieille lampe étanche fera très bien l’affaire), une barre énergétique et une petite bouteille d’eau.
Attention, c’est vous qui devrez tirer la bouée alourdie et soudain moins hydrodynamique.

© Emmanuelle Levasseur, Julien Collet