Matériel de snorkeling : les palmes

18 septembre 2023

Le troisième élément indispensable ! Votre moteur, vos bottes de sept lieux ! Deux impératifs : confort et efficacité.
Une palme est composée d’une partie chaussante et d’une voilure.
Les palmes sont dites chaussantes ou réglables. Les premières sont « fermées » et correspondent à des pointures. Les réglables restent ouvertes sur le talon et disposent d’une sangle qui vient serrer l’arrière de la cheville. Elles sont généralement peu confortables et offre un moindre rendement.

Palmes réglables

Intéresserons-nous aux palmes chaussantes.
Les parties chaussantes actuelles sont souvent d’épaisseur variable ou constituées de caoutchouc de différentes duretés : la plus dure pour transmettre la force (dessous du pied, longerons latéraux, extrémité supérieure au-dessus des orteils), la plus souple pour assurer le confort (cou-de-pied et cheville).
La partie chaussante doit être souple et confortable, en même temps qu’elle doit être ajustée, sans serrer, et suffisamment rigide pour pouvoir transmettre la force de votre pied à la voilure.

Adoptez une position confortable et mouillez le chausson et la partie chaussante de la palme.

Enfoncez bien votre pied au fond de la palme avant d’y glisser votre talon.

La jonction entre la partie chaussante et la voilure doit être la plus large possible et permettre un renvoi efficace de la force de palmage.
La voilure est l’élément mécanique qui va restituer la force emmagasinée par la palme et la transformer en onde propulsive.
La voilure doit être à la fois élastique, souple et rigide. Comme une lame de ressort. Trop élastique ou trop souple, elle sera peu efficace. Trop rigide, elle provoquera plus facilement des crampes et ne permettra pas un palmage satisfaisant.
La présence de longerons sur le côté de la voilure permet de canaliser le flux de l’eau et d’éviter une dispersion de l‘énergie propulsive.
Les nervures ou les canaux longitudinaux sur les voilures ont le même rôle et évitent un dérapage latéral de la palme. Enfin, certaines voilures comportent des canaux souples en caoutchouc. Le but est identique, canaliser le flux provoqué par le palmage et le diriger vers l’arrière pour favoriser la propulsion.
Certaines voilures, dites ajourées, ont un orifice pour faciliter la pénétration dans l’eau, pour moins d’efforts. Elles sont destinées aux débutants et aux personnes peu entraînées. L’apprentissage du geste en sera facilité, sans risque de fatigue, de douleurs ou de crampes.

Une palme ajourée.

L’ensemble de la palme doit être léger. La voilure, souple, présente un effet ressort perceptible lorsqu’on plie la palme.
L’ensemble formé par la partie chaussante et la voilure est solidaire et suffisamment rigide.
Il n’existe pas de palmes idéales. Tout dépend de votre stature, de votre force, de votre condition physique et de l’usage que vous désirez en faire.

Les chaussons se glissent sous la combinaison.

Le port de chaussons en néoprène protège votre pied des ampoules et des irritations que pourrait provoquer une partie chaussante trop rigide. Le chausson ne doit pas serrer pour ne pas gêner la circulation sanguine.
Lorsqu’il est glissé dans la palme, votre pied, là aussi, ne doit pas être serré mais juste maintenu. Selon l’épaisseur du chausson, choisissez une ou deux pointures au-dessus de la vôtre.
Les fixe-palmes sont un peu désuets mais tellement efficaces. Ce sont des lanières en caoutchouc qui maintiennent le pied dans la palme : devant et derrière la cheville, et sous le pied. Aucun risque de déchausser et une meilleure tenue du pied dans la palme.

Les auteurs

Guide du snorkeling

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